A l’issue de ma lecture de la Cinquième Montagne j’ai compris qu’une des grandes difficultés (et souffrances) de l’être humain, c’est de rester englué dans les rancoeurs passées. J’ai également pris conscience qu’avoir un grand coeur rend la blessure du passé d’autant plus lourde à porter. Telle une ancre, on s’y accroche pour justifier notre souffrance présente. De nombreuses remises en question de mon passé se présentent à moi en ce moment comme pour m’inviter à le remercier et à aller de l’avant en m’appuyant sur les épreuves traversées. Paulo Coelho écrit: « Si tu as un passé dont tu n’es pas satisfait, oublie-le maintenant. Imagine une nouvelle histoire pour ta vie et crois en elle. Concentre-toi seulement sur les moments où tu as réussi ce que tu désirais – et cette force t’aidera à obtenir ce que tu veux. » Il est temps pour moi de passer à autre chose en faisant de mes blessures passées une force afin de trouver le courage d’arrêter de nager à contre-courant et de me laisser porter par le courant qui m’entraine. Toujours selon Paulo Coelho: « Les enfants n’ont pas de passé – pour eux, tout ce qui compte est le moment présent. » En sophrologie, on parle de phénoménologie: porter un regard neuf, sans jugement, sans a priori, un regard d’enfant sur les choses et les événements. La vie m’entraine vers plus de respect pour qui je suis, elle m’invite à aligner mon existence et mes valeurs. « Quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir. »
C’est vraisemblablement une clé essentielle. On ne refait pas le passé et on s’empêche de vivre sereinement le présent quand on reste enchaîné à ses erreurs, regrets, blessures. Soyons bienveillant envers nous-même. Pardonnons-nous nos erreurs. Reconnaissons que nous avons fait ce que nous avons pu avec les connaissances et les moyens dont nous disposions.